Petit récap sur Ma Grossesse
Je m’étais toujours imaginé une grossesse hyper compliquée, à être alitée dès le cinquième mois de grossesse, un accouchement sous césarienne et une récupération longue et difficile.
Au final, parmi tout ce que j’avais imaginé, seule la récupération physique après la grossesse a été galère. Pour tout le reste, j’avais flippé pour rien. À mon grand étonnement, ma grossesse s’est vraiment bien passée. Le premier conseil que je donnerais, c’est : DORMEZ DORMEZ DORMEZ autant que vous le pourrez. Reposez-vous, profitez parce que vers la fin de la grossesse, le sommeil deviendra difficile et après l’accouchement, vous ne dormirez plus jamais de la même manière qu’avant. 1er trimestre 2e mois 3e mois Deuxième trimestre 4e mois 5e mois 6e mois Les aides techniques du deuxième trimestre Troisième trimestre 7e mois 8e et 9e mois Les aides techniques du troisième trimestre Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser en commentaires ci-dessous.Commençons par le commencement :
1er mois
J’ai eu la confirmation que j’étais enceinte à 5 ou 6 semaines de grossesse. Je parle de « confirmation » parce que je m’en suis vite doutée : j’avais des nausées et étais devenue hyper susceptible, je faisais plusieurs siestes par jour à cause d’une fatigue qui venait de je ne sais où, j’avais du dégoût de certains aliments ou plutôt de presque tous les aliments (je ne mangeais que des fruits le 1er mois). Sinon, à part la fatigue, ça allait, je continuais ma petite vie.
Le deuxième mois, je commençais tout juste à bosser, j’étais vraiment KO et dormais dès mon retour à la maison. J’avais des nausées que je réussissais à supporter grâce à MATERNOV ; ce sont des gélules à base de gingembre. J’étais aussi triste et déprimée. RAS pour tous les actes de la vie quotidienne.
Tous les matins, j’allais au travail, tout se passait comme sur des roulettes, je me sentais assez bien. Là aussi RAS, j’étais toujours autonome et n’avais besoin d’aucune aide particulière.
Je commençais à avoir le bas du ventre arrondi. Côté autonomie, dans l’ensemble, ça allait, mais je ne pouvais DÉJÀ plus me chausser seule. J’avais besoin de l’aide de monsieur pour cela. Coté spasticité, plus rien.
J’ai arrêté de travailler, les allers-retours au travail plus les séances de kiné le soir étaient trop épuisants. J’avais ce sentiment de culpabilité de ne plus pouvoir travailler et je vous avoue que la réaction de ma collègue de travail n’a pas aidé : elle m’a bien fait sentir qu’à cause de moi, elle avait beaucoup de boulot… Enfin bref, je ne m’attarde pas, j’écrirai un texte sur ma place d’employée dans les différents emplois occupés. J’avais toujours des nausées que je calmais en mâchant des chewing-gums extra mentholés, je supportais de moins en moins les odeurs, et niveau autonomie ça allait. Un conseil pour celles qui ont des soucis d’équilibre ou de faiblesse musculaire : si vous n’en aviez pas, équipez-vous d’un fauteuil manuel si vous n’avez pas de problème au niveau des bras, sinon prenez un fauteuil électrique. Vous pouvez louer les fauteuils manuels avec une prescription.
Je ne pouvais plus me baisser pour ramasser un quelconque objet à terre, impossible de passer les jambes seules dans la baignoire, besoin d’aide pour me vêtir le bas du corps, je ne me chaussais qu’avec des CROCS et j’urinais toutes les 20 minutes. Sinon j’ai continué à cuisiner et à faire 70 % de mon ménage. Eh oui ! je fais le ménage, j’ai droit à une aide-ménagère, mais tant que je peux le faire sans causer du tort au bébé et à moi-même, je fais de mon mieux. Pour les déplacements debout, j’utilisais un déambulateur, niveau équilibre ce n’était pas trop ça, je gérais ma marche, mais bon, c’était pour plus de sécurité.
• Déambulateur
• Tabouret à siège pivotant
• Pince de préhension ou pince attrape objet (aimanté de préférence)
• Coussin dorsal pour mon fauteuil
• Coussin d’assise avec mousse de repositionnement
• Brosse à long manche lave-pied.
*Ces aides m’ont toutes servi jusqu’à la fin de la grossesse.
Au 7e mois, j’étais à 50 % de mes capacités habituelles. Je n’allais plus chez ma kiné par flemme. Rien que de penser à tout l’effort physique qu’il aurait fallu faire pour y aller, j’abandonnais. J’avais des envies de cheeseburgers de chez Quick et de pop-corn. Je faisais mon shopping pour bébé sur le net. Ça allait encore. Je ne pouvais plus m’allonger seule ni me relever de la position allongée. J’ai donc dû m’équiper d’un lit médicalisé avec potence ; j’aurais dû m’équiper de ce lit dès le 6e mois, cela m’a beaucoup aidée. Je m’asseyais sur une chaise haute quand je cuisinais ou devais rester un petit moment debout.
J’en rigole rien que d’y penser. C’était le MOIS du ras-le-bol, de la déprime, j’en avais marre de tout, tout m’énervait et monsieur le premier. J’avais des envies de violence sur lui (lool). J’étais très souvent assise sur mon fauteuil électrique parce que mon canapé étant assez bas, une fois assise, je ne pouvais plus me relever. J’alternais la position assise/allongée. Je ne dormais presque plus : contractions, coups de pied dans les côtes, du mal à trouver une position où je me sentais à l’aise. Les dix derniers jours avant l’accouchement, j’étais devenue une folle du rangement ; si je le pouvais, j’aurais déplacé tous les meubles de la maison. Bon, en gros, je ne faisais presque plus rien, j’attendais avec IMPATIENCE que bébé arrive.
• Lit médicalisé avec potence
• Chaise haute pliable
• Bassin et/ou urinoir.
Il aurait été plus pratique, au lieu d’utiliser un bassin ou un urinoir, d’utiliser une « chaise garde-robe ».
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